Concevoir Salute de Bob Merckel : un voyage d'acceptation de soi et d'imperfection
La créativité chez Myretroposter suscite souvent des collaborations fascinantes — et l'une des plus mémorables a impliqué l'auteur américain Bob Merckel. Lors d'une visite à la galerie d'Alecse à Sitges, Merckel a été attiré par le charme unique des affiches de voyage vintage et a acheté deux pièces. Pendant cette visite, une idée a pris forme : Merckel a demandé à Alecse de concevoir la couverture de son dernier livre, Salute. Bien que le projet ait progressé rapidement, il comportait un défi — capturer l'âme du livre sans tomber dans les clichés visuels souvent associés à la littérature sur le yoga.
Salute n'est pas simplement une histoire sur le yoga. C'est une réflexion sur l'acceptation de soi, l'imperfection et la paix avec le moment présent. L'auteur voulait une couverture qui équilibre la pratique physique du yoga avec les insights philosophiques plus profonds de la vie authentique. Pour Alecse, cela résonnait profondément — son art vise aussi à évoquer un sentiment de sérénité, d'exploration et de vérité émotionnelle.
Concevoir la couverture a nécessité de créer un récit visuel incarnant la quiétude et l'introspection. Tout comme les affiches d'inspiration vintage d'Alecse, l'œuvre finale invite les spectateurs à entreprendre un voyage personnel — un voyage de croissance et d'acceptation de l'imperfection comme partie intégrante de la beauté elle-même.
Les lecteurs de Salute se sont connectés à ses thèmes universels. Une critique, Lynne Rees, a comparé le travail de Merckel aux écrits de Natalie Goldberg et Haruki Murakami — tous deux connus pour transformer les pratiques quotidiennes de la vie en méditations sur l'être. Par coïncidence, Murakami est l'un des auteurs préférés d'Alecse, en particulier The Wind-Up Bird Chronicle, un roman qui explore également la découverte de soi à travers une réflexion subtile.
« Salute me rappelle Writing Down the Bones de Natalie Goldberg ou What I Talk About When I Talk About Running de Murakami, où l'écriture et la course deviennent des métaphores des leçons de la vie. ‘Nous faisons partie de tout,’ dit Goldberg. Murakami dit, ‘On se débrouille avec ce qu'on a… en vieillissant, on apprend même à être heureux avec ce qu'on a.’ Bob Merckel dit, ‘Il n'y a pas de parfait.’ »
Le résultat est un design qui reflète l'esprit du livre — calme, réfléchi et profondément humain. Pour Alecse, le parcours de création de cette couverture a été aussi significatif que l'image finale elle-même, incarnant l'élégance discrète de l'imperfection.
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Photo : Alecse lisant Salute sur la plage de Sitges, prise par son fils Roman.
